En 2020-2021, la Fédération des chasseurs d’Eure-et-Loir a consacré 250.000€ à l’aménagement des territoires
- 23 septembre 2022
À l’occasion de l’ouverture générale de la saison de chasse 2022-2023, nous avons échangé avec Bruno Lenfant, le directeur de la Fédération des chasseurs d’Eure-et-Loir. Loin des clichés, les fédérations départementales ont une mission de gestion du patrimoine cynégétique. Aménagement des territoires, préservation des espèces, sensibilisation du jeune public à la faune sauvage… Pas question de parler d’une chasse sans foi ni loi.
Chaque année, les quotas de prélèvements sur les espèces chassables sont déterminés en prenant en compte l’évolution des comptages (reproducteurs et succès de la reproduction) réalisés par la fédération. Cerfs, lièvres, faisans ou perdrix, reproducteurs et jeunes de l’année sont comptés pour définir ensuite des capacités de prélèvement selon l’évolution des populations.
D’ailleurs, la chasse de la perdrix grise est interdite dans le département depuis 10 ans en raison de ses effectifs insuffisants. Une mission de gestion que les fédérations départementales accomplissent afin de garantir une chasse durable.
Une réglementation pointue quant aux espèces susceptibles d’occasionner des dégâts
C’est la formule désormais consacrée aux animaux qu’on désigne plus communément comme « nuisibles ». Au total, ce n’est pas moins de 3 arrêtés qui encadrent le classement de ces espèces : un national, un départemental approuvé par le préfet et un autre approuvé tous les 3 ans par le Minsitre de la transition écologique après proposition au préfet du département.
En Eure-et-Loir, les sangliers, le lapin de garenne et le pigeon ramier sont pointés du doigt. Quant à la fouine, le renard, la corneille noire, le corbeau freux et la pie, ils sont désignés comme « susceptibles d’occasionner des dégâts » : dans les productions agricoles, dans les jardins et cultures des particuliers mais aussi du fait de leur prédation sur la faune sauvage qu’elle soit chassable ou non.
Dans le département, 2 500 hectares sont consacrés à l’aménagement des territoires
Pour que la faune sauvage repeuple les terres euréliennes, il faut qu’elle s’y sente bien. Or, les milieux naturels évoluent notamment avec l’essor de l’agriculture intensive. Une bonne chose pour le rendement des agriculteurs mais une moins bonne pour la biodiversité. Le développement des activités humaines et des infrastructures joue en sa défaveur.
Alors, la Fédération des chasseurs a pour mission de maintenir et restaurer des milieux naturels afin qu’ils soient suffisamment accueillants pour la faune sauvage. Elle incite notamment les agriculteurs et les collectivités à planter des jachères mellifères. Celles-ci ont un réel impact sur la biodiversité, « Elles attirent les insectes et les pollinisateurs et, naturellement, c’est toute la chaine alimentaire qui débute », détaille Bruno Lenfant.
Pour la saison 2020-2021, la Fédération des chasseurs d’Eure-et-Loir a financé à hauteur de 250 000€ l’aménagement des territoires. Dans le département, 2 500 hectares sont consacrés à ces aménagements.
Et si tout (ou presque) reposait sur les épaules des jeunes générations ?
Beaucoup s’accordent à le dire, l’avenir de notre planète est entre les mains des jeunes générations. Ce sont elles que la Fédération souhaite sensibiliser à la nature.
« On se rend compte que les enfants connaissent davantage la faune sauvage africaine que la locale. En nous adressant à eux, c’est autant de personnes qui s’impliqueront demain dans la préservation de cette richesse », conclut Bruno Lenfant, optimiste.
Ouverture générale de la saison de chasse 2022-2023 le 25 septembre
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