Collecte et recyclage des déchets : GEODE et Paprec, partenaires depuis 2007

Depuis 2007, l’entreprise Paprec assure, pour les adhérents du réseau GEODE, la collecte et le traitement de leurs déchets non dangereux : papier, plastique souple, carton, DIB…
Cet engagement est tripartite et les intérêts sont écologiques, économiques etlogistiques.

Paprec Recyclage est spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets de tout type. Cela fait 15 ans que le réseau GEODE et l’entreprise Paprec noue un partenariat.

Les adhérents, Paprec, GEODE… chacun y trouve son intérêt

Pour l’adhérent, l’attrait est essentiellement économique. En bénéficiant d’une collecte mutualisée, il limite ses dépenses car les coûts de collectes sont répartis sur l’ensemble des adhérents collectés lors de la tournée.

Pour Paprec, l’intérêt est logistique. Plutôt que de collecter chaque producteur de déchets individuellement lors de tournées différentes, l’entreprise optimise ses déplacements et organise des tournées à intervalles cadencées. Cela lui permet de limiter le coût facturé à l’adhérent et de maitriser son emprise logistique.
Résultat, les adhérents sont collectés les mêmes jours. « De mutualiser ces points de collecte nous permet de limiter notre impact environnemental.
Nous passons moins de temps sur la route et émettons ainsi moins de gaz à effet de serre », explique Romain Geoffroy, directeur commercial chez Paprec Centre.

Enfin, l’association GEODE se voit reversée une partie de la facturation à hauteur d’environ 10%. De quoi se constituer quelques fonds utiles au fonctionnement du réseau.

« L’idée c’est de pouvoir proposer des solutions de recyclage à l’ensemble des adhérents, quel que soit le volume de leurs déchets »

Paprec réalise différentes tournées : une collecte pour les plastiques et cartons tous les mercredis, une pour le papier chaque dernier jeudi du mois, une collecte DIB les mardis et vendredis. Les « petits » producteurs de déchets disposent de bacs roulants classiques, qu’ils doivent rendre accessibles au collecteur lors de sa tournée. Pour les structures industrielles et producteurs d’un volume de déchets plus conséquent, Paprec réalise une prestation à la demande. Des bennes à déchets de 10 à 30m³ peuvent être installer sur site ou des compacteurs de déchets. En passant par l’intermédiaire du réseau GEODE, ces adhérents bénéficient d’une grille tarifaire pré établie et négociée par l’association. À la clé, des tarifs plus attractifs. Cela dit, aucun adhérent n’est dans l’obligation de travailler avec le prestataire Paprec mais, par conséquent, il ne profitera pas de la grille tarifaire du réseau GEODE.
« L’idée c’est de pouvoir proposer des solutions de recyclage à l’ensemble des adhérents, quel que soit le volume de leurs déchets », rappelle Romain Geoffroy.

Légalement, est-ce obligatoire de trier ses déchets ?

Oui, il y a une obligation juridique de trier ses déchets. Demain, les déchets recyclables ne seront plus acceptés dans les poubelles destinées au DIB chez les exutoires finaux.
Économiquement parlant, le chef d’entreprise a tout intérêt à trier ses déchets au-delà du bon sens que cela représente, car il paiera moins cher de mettre son carton dans le bac prévu à cet effet que dans le bac à ordures ménagères.
« Aujourd’hui, collecter et traiter 1m3 d’ordures ménagères coûte au producteur du déchet plus de deux fois plus cher qu’1m3 de carton », précise Romain. « Mais comment cela se vérifie-t-il ? » vous direz-vous.
En fait, le collecteur réalise un contrôle visuel lors du ramassage du bac ou lors du vidage de la benne.

Une fois collectés, que deviennent les déchets ?

Quel que soit le déchet, Paprec est d’abord un centre de regroupement et de massification de matière.
Concrètement, le plastique souple et le carton sont transformés en balles d’1m³ via une presse horizontale. Par exemple, le carton ressort sous forme de balles de 1 200kg. Une fois massifiée, la matière est expédiée via poids lourd vers les exutoires finaux qui sont les industries plasturgiques, cartonniers, etc. En ce qui concerne les ordures ménagères, la matière est envoyée à l’incinérateur de Chartres métropole, à Seresville, qui réalise une valorisation énergétique. L’incinérateur crée de l’énergie en brûlant des déchets.

« Toute matière a une valeur économique et toute cette démarche s’inscrit dans notre ADN : limiter les distances et les trajets à parcourir pour refaire de cette matière première à recycler, une matière première secondaire », conclut Romain Geoffroy.