La future autoroute A154, un levier pour le développement économique
- 25 octobre 2022
Où en est le projet de la future autoroute A154 ? Quand pourrons-nous l’emprunter ? Que va-t-elle apporter au territoire ?
Nous avons échangé avec Didier Garnier, vice-président de Chartres métropole en charge du développement économique.
Le projet va nécessiter plusieurs années d’études et d’acquisition foncière. On estime cette phase à deux ans environ. Ensuite, les premiers ouvrages seront réalisés puis reliés les uns aux autres. Sans oublier la création d’un échangeur autoroutier sur Chartres.
Toutes ces étapes amènent Didier à annoncer avec prudence, « On pourrait imaginer circuler sur l’autoroute en 2028 voire 2029 ». Des délais qui lui semblent « raisonnables ». Sur le terrain, tout dépendra de la cadence des travaux. En tout cas, partons sur 5 à 6 années d’attente encore.
Créer une interconnexion régionale
Aujourd’hui, les axes routiers permettent une fluidité dans les échanges entre Orléans et Tours. En revanche, c’est plus compliqué entre Chartres-Orléans et Chartres-Tours. La faute aux axes routiers inadéquats. Le cas se présente aussi dans le département. Didier Garnier déplore un manque de communication avec Dreux et espère que cette future autoroute A154 va non seulement renforcer les liens intra départementaux mais également créer une interconnexion régionale avec Orléans et Tours.
« L’Eure-et-Loir est un département qui exporte beaucoup vers la Normandie et qui se situe aussi aux portes de la région parisienne », alors la métropole imagine renforcer les liens avec ses deux régions limitrophes.
Autoriser le développement économique du territoire
À un moment, ce projet de future autoroute va « provoquer des possibilités d’accueil d’entreprises », reconnait Didier Garnier. Et face à une attirance potentielle pour le territoire, le vice-président de Chartres métropole en charge du développement économique souhaite conserver une certaine pertinence dans le choix des entreprises qui s’installeront. « Il s’agit d’une infrastructure autoroutière qui va autoriser ce développement économique que nous avons souhaité et défendu mais qu’on ne veut pas subir. On veut l’organiser avec notre vision des choses », conclut-il.
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